Libre d’être qui je suis. Libre d’avoir le corps que j’ai et qu’il soit accepté par la société et mes proches. Libre de pouvoir manger sans être épié.e et regardé.e par la bien pensance. Libre du tyran qui parle dans ma tête. Libre de mes biais de formatage sociétal (“Pression sociale”). Libre d’allier plaisir et conscience alimentaire. Libre de mes mouvements. Libre d’être reconnu.e à ma juste valeur (celle que je choisis, celle pour laquelle je me bats au quotidien, celle que je connais et reconnais de moi). Libre de choisir les mots et étiquettes pour me définir. Libre des “devoirs” inhérents au système du foyer dans les règles pré-construites par la société liées à mon genre (la femme au ménage et aux fourneaux = Old style patriarchy)…
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A propos de mon “métier” avec vous
Je fais partie de ces gens qui sont persuadés que les manifestations somatiques (pathologies ou inconforts) sont liées à quelque chose de beaucoup plus grand qu’un simple problème de corps abîmé. Moi, je ne peux pas réparer une blessure, par contre je peux vous aider à comprendre d’où vient cette blessure et comment éviter qu’elle se reproduise.
A propos de la fatigue, la faim et la satiété
nouveau, cela fait plusieurs décennies que nous vivons au rythme de la montre avec en tête un besoin de productivité toujours plus en avant.
La guérison est un processus
Le directeur du cerden (école de nutrition à Bruxelles où j’ai fait mes classes) avait dit un jour “la santé est injuste, c’est comme ça” et c’est vrai, comme la vie d’ailleurs, comme l’échelle des privilèges qui crée notre tissu social, comme l’endroit où on va naître et les éducateurs que l’on va croiser ou non sur notre route. Je ne suis pas écoféministe par hasard, mon écoféminisme est fondamentalement ancré dans les questions de souveraineté alimentaire, de justice sociale et d’intersectionnalité.
L’alimentation comme une métaphore ?
Le 9 mars 2016, je vous racontais que j’avais utilisé “le papier toilette” en guise de métaphore pour décrire la place que j’avais l’impression d’occuper dans la société. Le 19 août 2019, je vous avouais à demi mot que “j’en suis à l’étape où je me sens enfin comme une plante moi aussi… une plante à bulbe qui est encore enfermée dans la terre et qui attend son moment pour doucement commencer à faire pousser ses premières tiges”.